Projet réalisé dans le cadre d'une édition collective faisant suite à l’exposition Certaines méduses sont immortelles qui s’est tenue en juin 2022 dans les premiers locaux de base bleue, rue du Dahomey à Paris. Ce projet avait initié de vives discussions, de douces rêveries et des médi- tations spéculatives en tout genre. Nous avons souhaité les poursuivre, les étendre et les partager ici. Un grand merci à base bleue de nous offrir un espace d’échange et de rencontre qui permet à nos projets d’advenir et nous insuffle l’élan pour, ensemble, continuer à naviguer en eaux troubles.
Direction éditoriale et conception graphique collectives
Graphisme de la couverture : Vincent Chappuis
Typographies ̃ Baskervvol BBB, Stevie Sans
Achevé d’imprimer en mai 2023 par Otrad, Paris - Tiré en 50 exemplaires
Méduse, celle qui protège, petite-fille de la Terre et du flot marin. Chevelure de serpents. Pouvoir de pétrifier quiconque croise son regard. Allure fatalement magnifique, devenue monstrueusement hideuse. La figure mythologique de la méduse effraie, attire, inspire.
Poséidon entraîne méduse dans le temple d’Athéna et la viole. Offensée, Athéna condamne Méduse à devenir Gorgone, devenant par-là même corps subalterne, à la marge. Si nos imaginaires collectifs portent le poids des mythes, il nous appartient de se les réapproprier.
Ces corps subalternes sont en eux-mêmes des espaces de transition [...] et détenteurs d’une connaissance douloureusement fine des rapports de force qui les traversent et les constituent. Ces nouvelles formes d’existence [...] portent autant la marque de l’exclusion que les traits de l’émancipation. Il nous appartient d’explorer ces zones liminaires.
Léna Dormeau, chercheuse indépendante en philosophie politique
Issu d'Habiter l’instabilité, vivre dans les interstices du monde, revue En Marges !, 2021
Projet réalisé dans le cadre d'une édition collective faisant suite à l’exposition Certaines méduses sont immortelles qui s’est tenue en juin 2022 dans les premiers locaux de base bleue, rue du Dahomey à Paris. Ce projet avait initié de vives discussions, de douces rêveries et des médi- tations spéculatives en tout genre. Nous avons souhaité les poursuivre, les étendre et les partager ici. Un grand merci à base bleue de nous offrir un espace d’échange et de rencontre qui permet à nos projets d’advenir et nous insuffle l’élan pour, ensemble, continuer à naviguer en eaux troubles.
Direction éditoriale et conception graphique collectives
Graphisme de la couverture : Vincent Chappuis
Typographies ̃ Baskervvol BBB, Stevie Sans
Achevé d’imprimer en mai 2023 par Otrad, Paris - Tiré en 50 exemplaires
Méduse, celle qui protège, petite-fille de la Terre et du flot marin. Chevelure de serpents. Pouvoir de pétrifier quiconque croise son regard. Allure fatalement magnifique, devenue monstrueusement hideuse. La figure mythologique de la méduse effraie, attire, inspire.
Poséidon entraîne méduse dans le temple d’Athéna et la viole. Offensée, Athéna condamne Méduse à devenir Gorgone, devenant par-là même corps subalterne, à la marge. Si nos imaginaires collectifs portent le poids des mythes, il nous appartient de se les réapproprier.
Ces corps subalternes sont en eux-mêmes des espaces de transition [...] et détenteurs d’une connaissance douloureusement fine des rapports de force qui les traversent et les constituent. Ces nouvelles formes d’existence [...] portent autant la marque de l’exclusion que les traits de l’émancipation. Il nous appartient d’explorer ces zones liminaires.
Léna Dormeau, chercheuse indépendante en philosophie politique
Issu d'Habiter l’instabilité, vivre dans les interstices du monde, revue En Marges !, 2021